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L’HISTOIRE D’ERNEST HUGON 1841-1909

Homme engagé au cœur des luttes politiques de la fin du XIXe siècle, créateur d’entreprise, Ernest Hugon est aussi un véritable humaniste protestant.
Originaire d’une famille de la bourgeoisie commerçante de Vallon, ce jeune homme hors du commun, admirateur, paradoxalement, à la fois de Thiers et de Gambetta, monte à Paris en 1871, lors du soulèvement de la Commune et de la famine et n’hésite pas à parcourir les abords de la ville encerclée par les Versaillais.

A partir de 1874, il fonde avec Ernest Paux, l’entreprise qui deviendra la brasserie Hugon&Payan, qu’il dirige en faisant preuve de qualités de gestionnaire scrupuleux.

En 1880, il est élu conseiller général du canton de Vallon dont il devient vice-président en 1887. Il dépense toute son énergie et joue de ses relations pour faire aboutir ses projets qui lui tiennent à cœur : construction d’écoles, route de Vallon au pont D’Arc, ponts de Chauzon, de Balazuc et de Ruoms, adduction d’eau potable, etc… En 1884, en dépit du danger, il prend la tête de la lutte contre le choléra à Ruoms et constitue un comité de « frétaires » pour soigner les malades et empêcher la contagion.
Pourtant sa carrière politique n’ira pas au-delà du Conseil Général en raison de ses origines protestantes. Elle fut une lutte sans répit contre le parti clérical dont le chef était le notaire Lauriol de Vallon, frère du maire de Ruoms.

En 1888, malgré le danger représenté par la candidature à la députation du général Boulanger, le parti républicain préfère présenter un candidat catholique mal placé plutôt qu’Hugon qui risquait de gagner. De même sa candidature au Sénat en 1896 échoue car les cléricaux, pratiquant la politique du pire, font passer à sa place un radical aux idées plus avancées qui sera battu.
La tactique de la droite catholique en Ardèche sous la Troisième République a souvent consisté à susciter la candidature de radicaux plus à gauche pour faire échouer la gauche républicaine modérée.
« C’est uniquement parce que je suis né protestant que j’ai échoué dans l’arrondissement de Largentière » reconnaissait-il. Et le neveu du curé d’Aubenas confiait à son fils Joseph Hugon : « Ce qui à manqué à votre père, c’est son baptême ».

cf extrait du livre "Mémoires de pierre : Histoire de Ruoms en Ardèche - Marie-Hélène Bala
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